On a bien souvent tendance à penser que c’est l’entraînement qui est le seul responsable du syndrome de surentraînement. Il est vrai que c’est l’une des principales causes de ce syndrome ; mais un sportif peut être atteint de surentraînement sans pour autant avoir changé son rythme d’activité physique, il peut contracter ce syndrome sans changer l’intensité de ses entrainements. Le facteur humain joue un très grand rôle dans le développement des symptômes du surentraînement. Un sportif qui sera entrain de vivre un choc émotionnel (divorce, naissance, mariage, réussite professionnel, etc …) qu’il soit positif ou négatif, aura un impact sur la résistance de son corps à l’effort et ce a n’importe quelle échelle. Si un sportif de haut niveau (ou amateur) se dispute avec son conjoint dans la journée et qu’il produit un effort intense durant son entrainement, alors son corps ne sera pas aussi résistant qu’il pourrait l’être habituellement. Il se verra entrer dans la spirale du surentraînement beaucoup plus rapidement que si son moral eu étét au beau fixe. On peut donc voire que l’entraînement n’est pas le seul facteur du surentraînement et qu’un problème émotionnel peut engendrer des symptômes de surentraînement.
Comme nous l’a confié le Dr. François Matter (médecin spécialisé dans le surentraînement au Centre Sportif Régional de la Région Alsace)
« Une simple perturbation émotionnel peut empêcher toute progression et poster notre sportif professionnel dans une situation de surentraînement après 2 ou 3 entrainement habituel. »