En effet, pour lutter contre les effets du sydrôme du surentraînement, la tentation du dopage peut s’avérer très grande quelle que soit les façons de procéder. Le premier cas avéré de dopage remonte à 1865, année durant laquelle des nageurs à Amsterdam ont bu du vin Mariani, un vin rouge contenant de la feuille de coca (base de la cocaïne) qui fut retiré du marché dans les années 1930.
De nos jours, les produits dopants sont classés en sept catégories différentes :
Ceux modifiant la morphologie
Ceux augmentant la masse musculaire
Ceux améliorant l’oxygénation
Ceux améliorant la concentration
Ceux permettant de se dépasser
Ceux permettant de maîtriser son sommeil
Ceux permettant de perdre du poids
Dans notre cas d’étude, les produits dopants les plus fréquents utilisés, sont ceux qui visent à limiter le temps de récupération, soit en diminuant le temps de sommeil nécessaire, soit en augmentant l’oxygénation des cellules.
Dans certain cas plus rare, au niveau du surentraînement, les sportifs auront recours à des produits dopants de la catégorie "augmentation de la masse musculaire" afin de pouvoir gagner en puissance plus rapidement sans pour autant augmenter leur intensité d’entrainement.
● Action sur la morphologie
Les hormones de croissance sont une forme de drogue qui permettent de modifier la morphologie du corps humain pour le rendre plus grand, plus fort plus ou plus trapu. On retrouve majoritairement cette forme de drogue dans le basket-ball, la boxe ou l’haltérophilie.
● Action sur la masse musculaire
L'intérêt d’avoir une masse musculaire plus importante semble évident : la puissance du sportif sera plus grande, ainsi que, dans une certaine mesure, sa résistance à l'effort.
Il existe plusieurs produits qui permettent de modifier la masse musculaire :
Les stréroïdes anabolisants : C’est une sorte d’hormone stéroïdienne liée à une hormone naturelle humaine, la testostéronne. elle augmente la synthèse des protéines dans les cellules, entraînant une augmentation des tissus cellulaires (anabolisme), en particulier dans les muscles.
La créatine : Elle n’a aucun effet anabolisant et n'est pas considérée comme un produit dopant, elle n'est pas interdite par les fédérations sportives et est en vente libre dans les principaux pays européens, ainsi qu'aux États-Unis.
Elle augmente la force musculaire de manière temporaire, elle n'est pas stockée par les tissus musculaires et ne favorise donc pas l'augmentation de la masse musculaire. Souvent mise en avant par les sportifs, elle s'avère être un « masquant médiatique » bien pratique pour dissimuler une prise d'anabolisants et justifier une augmentation suspecte de masse musculaire.
Les hormones de croissances : Elles permettent d'optimiser le rapport poids/puissance musculaire en fonction des disciplines sportives pratiquées (par exemple, un cycliste cherche à limiter sa prise de poids lors de prises répétés d'hormones de croissance).