Lorsqu’un sportif est victime de surentraînement il a 3 choix :
Se reposer (faire une pause), ce qui est bien souvent impossible lorsque le sportif évolue dans un milieu professionnel.
Se doper, solutions risquées, juridiquement parlant, puisque le dopage dans le sport amateur comme professionnel est interdit mais aussi dangereux pour sa santé, puisque le dopage reste une solution qui peut causer la mort de certains sportifs.
Tricher.
La triche peut se manifester à plusieurs échelles. Elle peut aller du « pot de vin » à l’arbitre jusqu’au combat truqué.
Dans certains sports tels que la natation ou l’athlétisme, la tricherie ne peut s’effectuer que par « l’achat des autres participants », ce qui rend la tricherie, dans ce genre de sport, très difficile.
En revanche, dans la boxe ou encore dans tous les autres sports de combat, où il n’y a que deux protagonistes, la tricherie devient l’unique solution pour notre sportif victime du surentraînement mais récalcitrant à se doper.
Une étude réalisée par l’I.N.S.E.E montre que les sportifs ayant eu recours à la triche, dans leur domaine sportif, ressentent une forme d’addiction.
Même une fois les effets néfastes du surentraînement dissipés, ils continuent à tricher pour s’assurer la victoire sans avoir à améliorer leurs performances.
La boxe est l’un des sports où la triche et les combats truqués sont les plus fréquents, si l’on en croit les quotidiens américains, la triche, dans ce sport, rapporterait chaque année plusieurs millions de dollars.
Un autre sport où la triche est de plus en plus fréquente est le football, on peut en avoir plusieurs exemples en Italie avec l’AC-Milan qui a acheté les arbitres de plusieurs de ses matchs ou encore la Roma qui a payé pour une victoire contre une autre équipe du championnat. En France, une affaire similaire a eu lieu lors d’un match entre l’équipe de Marseille et l’équipe de Valencienne en 1993.
En résumé, la triche dans le sport peut parfois s’imposer à certains professionnels pour faire face à des faiblesses pouvant être le résultat du surentraînement, par exemple.
